Des milliers de visages, une seule distinction au sommet : celle qu’arbitre la rencontre de la science, des spécialistes et du grand public, avec chiffres et mesures à l’appui. Finis les concours d’opinion jetables : depuis quelques années, les plus beaux visages masculins du monde sont passés au crible d’algorithmes, calibrés par des experts en morphologie faciale. Leur verdict ne laisse plus de place à l’improvisation.Pour 2025, le verdict assemble cette fois données objectives, expertise internationale et réactions populaires, aboutissant à une sélection qui provoque toujours plus de discussions. Les hommes choisis reflètent à la fois une forme d’idéal physique contemporain et l’ouverture à un spectre plus large des silhouettes, des origines, des styles.
Plan de l'article
La beauté masculine en 2025 : que disent vraiment la science et les experts ?
Le vote 2025 pour l’homme le plus beau du monde s’appuie désormais sur des bases concrètes, où le goût personnel s’incline devant la rigueur des chiffres. Julian Da Silva, chirurgien esthétique britannique de renom, s’est imposé en propulsant le nombre d’or au centre même des critères. Sa démarche, focalisée sur la symétrie et la précision, bouleverse le modèle classique du concours de beauté.
Ce fameux nombre d’or, phi, n’est pas qu’un symbole : il guide aujourd’hui médecins et médias, dessinant les contours de l’harmonie parfaite. Pour construire ce classement scientifique, Da Silva cartographie chaque détail, nez, front, mâchoire, lèvres, et bannit tout effet de mode du processus d’évaluation.
Pour comprendre cette méthode, plusieurs axes sont scrutés à la loupe :
- Proportions du visage ajustées au nombre d’or
- Analyses numériques pilotées par Da Silva et son équipe
- Mises en perspective avec les résultats issus du vote organisé par le magazine People
L’année 2025 n’échappe pas au choc des choix : si Jonathan Bailey a été désigné homme le plus sexy par le suffrage populaire, le sommet du classement scientifique revient à Aaron Taylor-Johnson, crédité de 93,04 % selon la méthode Da Silva. L’écart entre l’engouement du public et la froideur mathématique ne cesse d’alimenter les débats, confirmant la difficulté de définir une beauté universelle.
Quels sont les critères objectifs retenus pour élire l’homme le plus beau du monde ?
Le classement scientifique élaboré par le chirurgien britannique Julian Da Silva s’appuie sur une démarche précise, échappant aux phénomènes de mode et au poids exclusif de la popularité. La référence reste le nombre d’or, utilisé depuis la Renaissance pour jauger l’harmonie. Son application donne naissance à une analyse au cordeau des proportions du visage.
Voici les critères principaux retenus par cette méthode :
- Largeur entre les yeux rapportée à la largeur du visage
- Comparaison entre la longueur du nez et celle du front
- Rapport entre la bouche et la symétrie de la mâchoire
- Équilibre entre la largeur du menton et du visage
Ici, rien n’est laissé au hasard : le comité scientifique travaille à partir de clichés haute définition et d’un logiciel de mesure sophistiqué. Chaque paramètre reçoit une note, seule compte ensuite la précision de l’arithmétique. Pour Da Silva et ses confrères, la recherche d’un idéal géométrique guide tout le processus.
Lié à la structure du visage, ce classement tranche avec le concours piloté par People (magazine), où la notoriété et l’appréciation des internautes restent décisives. Deux voies qui aboutissent rarement à la même hiérarchie.
Portraits : les hommes qui dominent le classement cette année
Cette année, Aaron Taylor-Johnson occupe la première place du classement scientifique signé Da Silva. Son visage, à la croisée du classique et de la singularité, affiche un score supérieur à 93 %. Acteur principal de « Kick-Ass », « Avengers : Age of Ultron » ou encore « Bullet Train », il intrigue par sa trajectoire atypique. Sa relation fusionnelle avec la réalisatrice Sam Taylor-Wood, son engagement dans la mode pour Armani ou les rumeurs autour d’un futur rôle de James Bond, font de lui un cas à part au-delà des mathématiques.
Tout près derrière, Lucien Laviscount, vu dans « Emily in Paris », symbolise l’irruption d’une nouvelle vague qui chamboule les conventions. Paul Mescal, que le public attend dans « Gladiator II », attire par une intensité muette et une présence qui éloigne la banalité. Robert Pattinson, fidèle à ces classements, conserve sa place grâce à la singularité de son profil, tandis que Jack Lowden impose sa touche très britannique.
Parmi les visages indémodables, George Clooney et Brad Pitt s’affirment toujours, avec ce mélange de charisme intemporel et d’équilibre facial que la science valide. Mais 2025 consacre aussi Jonathan Bailey, premier lauréat ouvertement gay hissé « homme le plus sexy » par le public. Son sacre témoigne de l’évolution des modèles masculins et d’un regard collectif qui s’élargit.
Et vous, qui mérite le titre selon vous ? Partagez vos avis et réactions
Le vote 2025 a ouvert la porte à toutes les expressions. Sur les réseaux, la victoire d’Aaron Taylor-Johnson enflamme autant qu’elle divise : là où certains saluent la méthode scientifique du classement, d’autres restent fidèles à l’intuition, sensibles à l’originalité ou à la trajectoire des finalistes.
Pour bien saisir l’éventail des réactions, on constate plusieurs tendances marquées :
- Sur Instagram, la communauté multiplie les débats. Les admirateurs d’Aaron Taylor-Johnson soulignent son histoire hors-norme, tandis que les supporters de Lucien Laviscount ou Paul Mescal défendent la nouveauté et l’énergie de leur favori.
- D’autres mettent en avant la longévité de Brad Pitt ou George Clooney, évoquant la classe qui traverse les époques.
- Un consensus existe autour de la diversité, signe que la beauté masculine s’aventure bien au-delà des schémas d’hier.
Laissez parler vos préférences, partagez votre perception, interrogez vos propres critères. Sous les publications consacrées à ce concours de beauté, chaque camp s’exprime : certains vantent la finesse du profil, d’autres votent pour l’attitude, la prestance ou cette étincelle qui ne se mesure pas.
À la fin, ce ne sont ni les algorithmes, ni les calculs qui imposent une définition, la beauté s’invente et circule, portée par nos regards et nos voix. Sur ce podium mouvant, le prochain nom pourrait bien être celui qu’on n’attend pas et qui redessine l’idée même d’attirance masculine.
